Du 8 au 10 juillet 2025, l’ICU et l’IPPO ont organisé ACTION 2025, la plus grande conférence nationale sur l’urbanisme de l’histoire du Canada, à Toronto. La conférence n’aurait pas été un succès sans le soutien de nos étudiants bénévoles.

Dans cette série de questions-réponses, nous avons rencontré Ceylin Karasahin, étudiante en urbanisme à l’Université de Waterloo, qui nous fait part des moments forts de la conférence, des leçons qu’elle en a tirées et des conseils qu’elle donne à ses camarades étudiants en urbanisme.

Pouvez-vous nous parler un peu de vous et nous dire pourquoi vous avez décidé d’étudier l’urbanisme?

Je suis actuellement étudiante à l’École d’urbanisme de l’Université de Waterloo, où j’ai développé une passion pour l’urbanisme en tant qu’outil de résolution de problèmes. Ce que j’aime le plus dans ce domaine, c’est la façon dont on y aborde des défis complexes et concrets, qu’il s’agisse de l’accessibilité au logement, de la conception de villes plus durables ou de l’amélioration des systèmes de transport. L’urbanisme me permet de réfléchir de manière critique et créative à la façon de rendre les communautés plus vivables, plus équitables et plus résilientes. C’est un domaine qui allie collaboration, recherche et conception pour créer des solutions pratiques susceptibles d’améliorer la vie quotidienne, et c’est ce qui me passionne le plus.

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire du bénévolat à ACTION 2025?

J’ai été motivée à faire du bénévolat à ACTION 2025 parce que je voulais m’impliquer davantage dans le domaine de l’urbanisme et voir comment les sujets que nous étudions en classe sont appliqués dans la vie réelle. J’ai entendu parler de cette possibilité pour la première fois par l’intermédiaire de mon école, et j’y ai vu un excellent moyen de rencontrer d’autres étudiants, de nouer des contacts avec des professionnels et d’en apprendre davantage sur les différentes voies possibles dans le domaine de l’urbanisme. J’étais enthousiaste à l’idée d’assister à des séances et à des tables rondes en lien direct avec ce que nous avions appris, mais j’étais aussi un peu nerveuse à l’idée d’entrer pour la première fois dans un environnement professionnel. Le bénévolat me semblait être le moyen idéal de participer à la conférence tout en contribuant en coulisses.

Y a-t-il un moment ou une séance de la conférence qui vous a particulièrement marqué?

Une séance qui m’a particulièrement marquée était un atelier animé par l’un de mes professeurs, qui portait sur la planification des transports et sur la manière dont celle-ci peut mieux répondre aux besoins des personnes neurodivergentes. Cela m’a ouvert les yeux de voir à quel point une conception inclusive et une planification réfléchie peuvent faire une réelle différence dans la création d’espaces publics accessibles et confortables pour tous. L’atelier m’a aidée à faire le lien entre ce que nous apprenons à l’école et le travail important qui consiste à rendre les villes plus équitables et plus réactives aux divers besoins. Voir mon professeur appliquer ces idées dans un contexte professionnel m’a inspirée et a renforcé ma passion pour l’utilisation de l’urbanisme afin de créer des communautés plus inclusives.

Quelle a été votre principale conclusion de la conférence?

Ce que j’ai retenu de la conférence, c’est l’impact profond que peut avoir une planification réfléchie et inclusive sur la vie des gens, car chaque décision prise dans le cadre des processus de l’urbanisme a des répercussions visibles et subtiles sur les communautés. J’en suis ressortie avec une compréhension plus profonde du fait que l’urbanisme est bien plus que la conception d’espaces; il s’agit d’écouter véritablement les expériences diverses et de s’adapter à des besoins en constante évolution avec empathie et créativité. Les conversations et les ateliers m’ont rappelé que les meilleures solutions proviennent souvent de la collaboration et de la volonté de remettre en question les idées reçues. Cette expérience m’a marquée et continuera à façonner ma façon d’aborder mes études et mon travail futur, en m’efforçant toujours de créer des lieux où chacun se sent valorisé et inclus.

En quoi le bénévolat lors de la conférence a-t-il influencé vos objectifs de carrière?

Le bénévolat lors de la conférence m’a aidée à confirmer ma décision de poursuivre une carrière dans l’urbanisme, car il m’a montré comment les idées que nous apprenons en tant qu’étudiants prennent vie dans des projets concrets. Il m’a également fait découvrir des domaines auxquels je n’avais pas beaucoup réfléchi auparavant, comme la manière dont l’urbanisme peut aider des personnes ayant des besoins différents grâce à une meilleure conception des transports. En tant qu’étudiante, cette expérience m’a donné davantage confiance dans les compétences que j’acquiers, qui sont vraiment importantes et peuvent faire la différence. Cela m’a motivée à continuer d’apprendre et d’explorer différents aspects de l’urbanisme afin de trouver la meilleure façon de contribuer à l’avenir.

Auriez-vous des conseils à donner à d’autres étudiants en urbanisme qui envisagent de se porter bénévoles lors de futures conférences?

J’encourage vivement les autres étudiants en urbanisme à se porter volontaires lors de futures conférences, car c’est un excellent moyen d’entrer en contact avec des professionnels et d’autres étudiants tout en acquérant une connaissance directe du domaine. Une chose que j’aurais aimé savoir avant de me porter volontaire, c’est que même les rôles en coulisses offrent de précieuses occasions d’apprendre et de s’impliquer dans le contenu de la conférence. Le bénévolat vous donne également l’occasion de rencontrer des professionnels de nombreuses disciplines de l’urbanisme, y compris certaines qui ne vous intéressent pas au premier abord, ce qui peut vraiment élargir vos perspectives. Pour tirer le meilleur parti de cette expérience, j’ai trouvé utile d’être curieuse, de poser des questions et d’assister aux séances autant que possible.

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec les membres de l’ICU?

Je tiens à remercier les organisateurs et les bénévoles qui ont fait de cette conférence une expérience aussi accueillante et inspirante, en particulier mes professeurs qui ont pris le temps de partager leurs connaissances et de soutenir des étudiants comme moi. L’un des moments les plus mémorables pour moi a été de voir à quel point tout le monde était passionné par l’idée de rendre l’urbanisme plus inclusif et plus équitable, ce qui m’a vraiment motivée. J’ai également apprécié la possibilité de sortir de la salle de classe et de voir comment les projets que nous étudions font une différence dans des communautés réelles. Dans l’ensemble, cette expérience a renforcé mon engagement en faveur de l’urbanisme et m’a rappelé combien il est important de rester engagée et ouverte à l’apprentissage tout au long de ma carrière.


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A propos de l’auteur

Ceylin Karasahin est étudiante en urbanisme à l’Université de Waterloo. Elle se passionne pour la création de villes plus inclusives et durables. Elle s’intéresse particulièrement à la manière dont l’urbanisme peut soutenir des communautés diverses et apporter des solutions créatives aux défis urbains. En dehors de ses études, Ceylin aime assister à des événements liés à l’urbanisme et rencontrer des professionnels afin d’apprendre de leurs expériences concrètes. Fait amusant : elle est une grande voyageuse et a pour objectif de visiter les sept merveilles du monde.