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PTIAs

Professionnel Portabilité

Travailler dans les juridictions provinciales et territoriales

Les urbanistes sont tenus de s’inscrire dans la province ou le territoire où ils vivent et/ou travaillent (par exemple, si une personne est inscrite en Ontario en tant que RPA, elle ne peut pas accepter un contrat de travail en Alberta et se présenter comme RPA, à moins d’être également inscrite auprès de l’Alberta Professional Planning Institute). L’utilisation de titres professionnels de planification dans une juridiction où la personne n’est pas enregistrée est passible de sanctions. Des adhésions secondaires sont disponibles dans les PTIA pour ceux qui travaillent dans plus d’une juridiction. Contactez votre PTIA pour plus d’informations.

Depuis la création de la profession au Canada, les urbanistes professionnels canadiens ont eu la possibilité de se déplacer et de travailler dans tout le pays, leurs adhésions et leurs certifications étant reconnues et respectées. Cela inclut le Québec, en fonction de la maîtrise de la langue française. Cependant, le tissu homogène de la “portabilité” est en réalité tissé de fils d’une histoire complexe qui se déroule en coulisses.

Formés à l’origine en tant que sections ou “affiliés” de l’Institut canadien des urbanistes (ICU), les associations et instituts provinciaux et territoriaux (AIPT) ont signé des “accords d’affiliation” avec l’ICU afin de garantir le droit des membres à passer facilement d’un affilié à l’autre – plus facilement que ce n’était souvent le cas dans d’autres professions. En vertu de la loi constitutionnelle canadienne de 1982, la réglementation des “professions” a été considérée comme une compétence provinciale, et les PTIA ont été chargées de l’autoréglementation de la profession d’urbaniste.

Dans le cadre de l’initiative “Planifier l’avenir” de 2006 à 2012, un groupe de travail législatif a proposé que toutes les PTIA adoptent le titre de “Registered Professional Planner” (RPP). À l’exception du Québec, qui utilise les “urbanistes”, de la Nouvelle-Écosse, qui utilise le Licensed Professional Planner (LPP), et de Terre-Neuve-et-Labrador, qui utilise encore le MCIP®, toutes les autres provinces ont adopté le RPP. Dans les provinces où il existe une réglementation spécifique à la profession d’urbaniste, les PTIA correspondantes sont autorisées par la loi à autoréguler la profession dans l’intérêt du public. Cela comprend la responsabilité d’accorder le droit au titre protégé du RPP et, dans la plupart des cas, une procédure définie pour déposer une plainte contre un membre, ainsi qu’une procédure disciplinaire.

Au cours des dernières décennies, avec l’introduction de nouveaux accords commerciaux internationaux et nationaux, plusieurs changements régissant la portabilité ont façonné les processus de transfert des membres de la profession. Toutefois, le 21 juillet 2017, l’Accord de libre-échange canadien est entré en vigueur, consacrant le droit des certifications provinciales à être reconnues dans l’ensemble du Canada.

Grâce à l’engagement et au travail continus de la CIP, des PTIA, du Comité des normes et du Conseil des normes professionnelles, la mise en œuvre de ces droits continue d’être clarifiée et codifiée. Par conséquent, les membres de tout le Canada sont libres de transférer facilement leur adhésion, de déménager et de travailler dans d’autres provinces ou territoires, et de voir leurs désignations RPP (et équivalentes) respectées et célébrées !

MCIP® est une marque déposée de l’Institut canadien des urbanistes (ICU). Seules les personnes qui ont satisfait à toutes les exigences professionnelles de leur institut ou association provinciale et territoriale (PTIA) et qui sont membres en règle de leur PTIA et de leur CIP sont autorisées à utiliser le titre de MCIP dans leur titre professionnel.


*Une version précédente de cet article a été publiée dans Plan Canada, hiver 2018. Nous remercions tout particulièrement Brian Brophey, ancien registraire et directeur des relations avec les membres de l’Institut de planification professionnelle de l’Ontario, et Charles Lanktree, pour leur travail de développement d’une perspective nationale sur la transférabilité professionnelle.