L’urbanisme consiste à travailler dans l’intérêt général pour améliorer la qualité de vie et l’environnement bâti. Mais quels sont les intérêts servis ? Comme l’ont fait remarquer de nombreux responsables de la planification, celle-ci doit tenir compte de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de la lutte contre le racisme. C’est plus facile à dire qu’à faire, même dans le domaine de la planification sociale. Les inégalités sont à l’origine de la pauvreté et d’autres problèmes sociaux et sanitaires auxquels les communautés sont confrontées. Pourtant, le travail de réduction de la pauvreté peut parfois se limiter à des solutions rapides “en aval” : banques alimentaires, abris, fourniture de services. Pour faire une réelle différence à long terme, notre travail doit également se concentrer sur des approches plus larges, plus “en amont”. Nous devons identifier et combattre le racisme, le colonialisme, le capacitisme et d’autres formes de discrimination – des forces qui ont conduit à la pauvreté. Cette session proposera des idées pour intégrer l’équité dans le travail de planification sociale et de réduction de la pauvreté, en partie en présentant notre travail en Colombie-Britannique. Par le biais de discussions interactives et de travaux en petits groupes, nous explorerons les moyens d’intégrer l’équité dans la préparation des profils communautaires, l’engagement des membres de la communauté, l’analyse des données, la communication des résultats, la création d’un plan d’action et l’identification des indicateurs de “réussite”.